Le droit pour aboutir à une certaine justice reste un outil extraordinaire.Il est vivant, sans cesse renouvelé, moderne, autant qu’il le peut et prêt à être utilement exploité pour une meilleure justice.
Et même si l’institution est surchargée, débordée, en souffrance de moyens financiers suffisants , elle existe.
Elle est animée par des Juges investis, quoique certains en pensent.
Pour autant, cette justice est-elle missionnée pour donner le droit au bonheur? Elle veille à ce que ce droit au bonheur ne soit pas détruit, anéanti sans pouvoir pour autant le garantir car chacun doit en être l’acteur.
Le but de l’existence humaine ne devrait pas être de faire souffrir qui que ce soit.
Cette souffrance peut être involontaire mais certains comportements, de plus en plus répandus, ne pourront être qualifiés d’accidentels ou d’inconscients.
Et c’est peut-être là que la Justice doit intervenir: préserver ce droit au bonheur pour tout individu en rétablissant un niveau de conscience suffisant auprès des justiciables.
Sylvie LHERMIE