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Un nouvel arrêt rendu par la 1ère Chambre Civile de la Cour de Cassation le 9 avril 2015  concerne une ouverture de crédit renouvelable, tant décriée et objet d’un encadrement particulier dans la loi HAMON:  COFIDIS  consent à un consommateur une offre de crédit disponible par fractions d’un montant de 3.000 euros, porté à 5.000 euros par avenant.

La banque prononce la déchéance du terme et obtient une ordonnance d’injonction de payer à l’encontre de son débiteur: ce dernier conteste le montant des intérêts réclamés au motif que le TEG était erroné.

La Cour de cassation, contrairement à la Cour d’appel de Montpellier, décide que le prêteur se devait d’informer l’emprunteur du taux effectif global annuel. La mention d’un TEG erroné équivaut à une absence de mention de ce taux : la sanction est la déchéance du droit aux intérêts.

Heureuse nouvelle pour cet emprunteur consommateur.

                                                                                                                                   Sylvie LHERMIE

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